Les onze candidats qui se bousculent à la candidature de Benno Bokk Yaakar (BBY), pour l’élection présidentielle de février 2024, ont la particularité d’être tous issus de l’APR et d’avoir peu de temps pour obtenir le parrainage présidentiel et séduire les électeurs.
Ce qui fait que le futur candidat de la coalition sera un membre du parti du chef de la coalition BBY. Pourtant Benno Bokk Yaakar est une coalition qui compte une centaine de partis, et pas des moindres, et de mouvements politiques, avec des profils tout aussi intéressants. C’est ce qui explique d’ailleurs l’institution d’une charte de la candidature en vue de pérenniser les droits acquis de BBY, et l’édification d’une équipe autour du futur candidat, en vue de pérenniser l’unité et la cohésion nationales.
Au milieu du champ de bataille où rivalisent les caciques de l’APR qui ont tous servi le President Sall, parmi les Abdoulaye, Amadou, Mahammad, Aly, Amadou Mame, Mansour et autres, surprise, une Awa. Sur dix mbaxana, pointe un moussor. Selon le président Moustapha Niasse, qui s’exprimait samedi dernier lors du point de presse de la Gauche plurielle aux côtés de la présidente Aminata Mbengue Ndiaye, «je vous confirme qu’il y a bien une candidature féminine, je l’ai reçue et elle se nomme Awa Diop Mbacké ».
Qui est donc cette intrépide et hardie libérale qui ose croiser le fer avec ses frères d’armes?
Il fallait bien une native de Pikine Nord, Tally bu bess, biberonnée à la politique avec ses deux parents militants et responsables du PDS de Me Wade, et mariée dans la famille de Serigne Fallou
il y a plus de 30 ans. Diplômée en gestion, en leadership et gouvernance territoriale, Awa Diop Mbacké est actuellement Ministre-Conseiller du président de la République, Coordonatrice du Bureau d’assistance aux daaras et diplômés de l’enseignement arabe (Badea). Celle qui a vécu 40 ans dans la diaspora en France, a travaillé dans le privé. Mais elle est surtout connue comme Consul général adjointe à Paris, poste où elle est restée dix ans, et comme responsable des femmes APR de France jusqu’aujourd’hui. C’est naturellement que son fief natal de Pikine, Touba et la diaspora française sont sa base politique.
Lorsque le PDS et l’ancien Président de l’Assemblée nationale se sont séparés, en 2008, les cadres de la diaspora ont créé le Collectif des cadres pour défendre les institutions de la République. Elle a logiquement suivi Macky Sall, avec beaucoup d’autres cadres, et continué son engagement politique à l’APR qui venait d’être créé en décembre 2008. Les deux partisans ont commencé à cheminer ensemble depuis la CIS, structure des cadres du PDS alors dans l’opposition, que dirigeait Sall. En 2007, Awa Diop Mbacké et Mamadou Lamine Thiam qui avait remplacé Sall à la CIS, ont coordonné l’élection présidentielle de 2007 en France, tandis que le Premier ministre Macky Sall dirigeait la campagne victorieuse de Wade.
La partition des cadres de la diaspora de France a été très importante, selon Mme Mbacké. Elle rappelle que « c’est la CCR de France qui a produit la réflexion sur le programme présidentiel Yonu Yokuté, que le Président Macky Sall a réajusté par la suite en PSE ».
Awa Diop Mbacké fonde sa candidature sur le renoncement du Président Sall à un « deuxième quinquennat », sur sa « légitimité politique, historique, authentique et populaire », sur sa volonté « d’accompagner la jeunesse » de son pays et de « porter les combats des femmes », et enfin, sur un aboutissement personnel. Le fait d’être la seule candidate féminine sur une pléthore de candidats de BBY ne lui « fait pas peur ». Au contraire, l’absence d’une candidature portée par une femme, avant la sienne, l’a « encouragée » à se présenter. Le soutien de sa famille, de ses proches, de son entourage et de sa base politique la « galvanisent ». Les critiques condescendants et la mysoginie à son égard n’y changent rien. Elle affirme que sa candidature n’est ni « farfelue » ni « pour se faire remarquer ou exister ».
Awa Diop Mbacké « croit en ses chances, et jusqu’à la dernière minute, pense que c’est moi que le Président choisira ». Ce qui est sûr, la candidate à la candidature compte assurer la continuité du PSE enrichi de ses propres idées, se focaliser sur la pénibilité des activités féminines et aider les jeunes à s’épanouir. Et si elle n’est pas l’heureuse élue, dans son combat pour arracher le titre inédit de Madame la présidente de la République, Chef de l’Etat du Sénégal, Gardienne de la Constitution, Commandant suprême des armées, Première protectrice des Arts et Lettres, la candidate Awa Diop Mbacké peut toujours compter sur la participation d’autres concurrentes, à savoir les candidates Aminata Touré, Rose Wardini, Aida Mbodj et Anta Ngom. Et toutes peuvent nous faire rêver d’avoir pour la première fois un Premier gentleman…..
Dié Maty Fall
Ce qui fait que le futur candidat de la coalition sera un membre du parti du chef de la coalition BBY. Pourtant Benno Bokk Yaakar est une coalition qui compte une centaine de partis, et pas des moindres, et de mouvements politiques, avec des profils tout aussi intéressants. C’est ce qui explique d’ailleurs l’institution d’une charte de la candidature en vue de pérenniser les droits acquis de BBY, et l’édification d’une équipe autour du futur candidat, en vue de pérenniser l’unité et la cohésion nationales.
Au milieu du champ de bataille où rivalisent les caciques de l’APR qui ont tous servi le President Sall, parmi les Abdoulaye, Amadou, Mahammad, Aly, Amadou Mame, Mansour et autres, surprise, une Awa. Sur dix mbaxana, pointe un moussor. Selon le président Moustapha Niasse, qui s’exprimait samedi dernier lors du point de presse de la Gauche plurielle aux côtés de la présidente Aminata Mbengue Ndiaye, «je vous confirme qu’il y a bien une candidature féminine, je l’ai reçue et elle se nomme Awa Diop Mbacké ».
Qui est donc cette intrépide et hardie libérale qui ose croiser le fer avec ses frères d’armes?
Il fallait bien une native de Pikine Nord, Tally bu bess, biberonnée à la politique avec ses deux parents militants et responsables du PDS de Me Wade, et mariée dans la famille de Serigne Fallou
il y a plus de 30 ans. Diplômée en gestion, en leadership et gouvernance territoriale, Awa Diop Mbacké est actuellement Ministre-Conseiller du président de la République, Coordonatrice du Bureau d’assistance aux daaras et diplômés de l’enseignement arabe (Badea). Celle qui a vécu 40 ans dans la diaspora en France, a travaillé dans le privé. Mais elle est surtout connue comme Consul général adjointe à Paris, poste où elle est restée dix ans, et comme responsable des femmes APR de France jusqu’aujourd’hui. C’est naturellement que son fief natal de Pikine, Touba et la diaspora française sont sa base politique.
Lorsque le PDS et l’ancien Président de l’Assemblée nationale se sont séparés, en 2008, les cadres de la diaspora ont créé le Collectif des cadres pour défendre les institutions de la République. Elle a logiquement suivi Macky Sall, avec beaucoup d’autres cadres, et continué son engagement politique à l’APR qui venait d’être créé en décembre 2008. Les deux partisans ont commencé à cheminer ensemble depuis la CIS, structure des cadres du PDS alors dans l’opposition, que dirigeait Sall. En 2007, Awa Diop Mbacké et Mamadou Lamine Thiam qui avait remplacé Sall à la CIS, ont coordonné l’élection présidentielle de 2007 en France, tandis que le Premier ministre Macky Sall dirigeait la campagne victorieuse de Wade.
La partition des cadres de la diaspora de France a été très importante, selon Mme Mbacké. Elle rappelle que « c’est la CCR de France qui a produit la réflexion sur le programme présidentiel Yonu Yokuté, que le Président Macky Sall a réajusté par la suite en PSE ».
Awa Diop Mbacké fonde sa candidature sur le renoncement du Président Sall à un « deuxième quinquennat », sur sa « légitimité politique, historique, authentique et populaire », sur sa volonté « d’accompagner la jeunesse » de son pays et de « porter les combats des femmes », et enfin, sur un aboutissement personnel. Le fait d’être la seule candidate féminine sur une pléthore de candidats de BBY ne lui « fait pas peur ». Au contraire, l’absence d’une candidature portée par une femme, avant la sienne, l’a « encouragée » à se présenter. Le soutien de sa famille, de ses proches, de son entourage et de sa base politique la « galvanisent ». Les critiques condescendants et la mysoginie à son égard n’y changent rien. Elle affirme que sa candidature n’est ni « farfelue » ni « pour se faire remarquer ou exister ».
Awa Diop Mbacké « croit en ses chances, et jusqu’à la dernière minute, pense que c’est moi que le Président choisira ». Ce qui est sûr, la candidate à la candidature compte assurer la continuité du PSE enrichi de ses propres idées, se focaliser sur la pénibilité des activités féminines et aider les jeunes à s’épanouir. Et si elle n’est pas l’heureuse élue, dans son combat pour arracher le titre inédit de Madame la présidente de la République, Chef de l’Etat du Sénégal, Gardienne de la Constitution, Commandant suprême des armées, Première protectrice des Arts et Lettres, la candidate Awa Diop Mbacké peut toujours compter sur la participation d’autres concurrentes, à savoir les candidates Aminata Touré, Rose Wardini, Aida Mbodj et Anta Ngom. Et toutes peuvent nous faire rêver d’avoir pour la première fois un Premier gentleman…..
Dié Maty Fall